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La semaine dernière, j’ai eu la chance d’être accueillie pour une expérience de canot-camping assez unique,
puisque nous avons pu camper sur une île, à nous tout seuls !

C’est au Parc Régional du Poisson Blanc que nous avons passé la nuit, situé dans les Hautes-Laurentides, à quelques heures seulement de Montréal.
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J’avais déjà fait du canot, je vous en parlais dans mon article sur un parcours en Mauricie l’an passé. C’était notre première fois en canot-camping au Québec, et je dois dire que nous n’avons pas été déçus. En plus de ça, j’avoue que c’est plutôt rassurant de camper sur une île, on a généralement moins de chance de se faire déranger par Winnie L’Ourson (…) !

Voici donc un petit récit de notre séjour et les bonnes raisons de se rendre au Parc Régional du Poisson Blanc ! 

— J’ai organisé les photos depuis notre arrivée jusqu’à notre départ pour vous donner un aperçu de ce petit coin de paradis au fil de la journée. —


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— Arrivée aux alentours de 18h avant que le soleil ne s’endorme. —
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Quelques mots sur le Parc Régional du Poisson  Blanc

Le Parc Régional du Poisson Blanc, c’est un réservoir qui abrite une centaine d’îles où l’on trouve plusieurs sites de camping sauvages, plus ou moins éloignés du bastion.

On trouve quoi sur les sites de camping ?

Les sites sont plus ou moins grands en fonction des îles et du nombre de campements que l’on compte y monter :

• Petit – 1 tente
• Moyen – 2 ou 3 tentes
• Grand – 4 tentes et plus

Une fois sur l’île, on trouve : 

• Une table de pique-nique
• Un foyer pour préparer son feu de camps (et faire griller ses chamallows !)
• Un sac de bois / nuit qui est livré directement sur le site. Un très bon point, quand on sait ce que ça pèse dans un canot !
• Une toilette sèche
• L’emplacement pour monter sa tente

Notre site de campement :

Nous avons opté pour le site 25 (j’ai encerclé juste en dessous), à environ 1h de canot du bastion. Si tout comme nous, vous n’êtes pas des as du canot, je vous conseille de choisir un site qui ne soit pas trop éloigné du lieu d’embarquement. Bien sur, tout dépend aussi de l’heure à laquelle vous arrivez et de la force de vos petits bras !

Nous sommes arrivés un peu tardivement et nous avons eu ce petit pic de stress en regardant le soleil nous dire salut, tout en bataillant pour trouver notre île (vitesse de notre canot trop chargé, approximativement 1km/h :p).  Ce qui me fait dire : arrivez tôt ! L’entrée sur le site se fait à partir de
14h.

Service de livraison : 

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Pourquoi on a aimé camper sur une île ?

• Se prendre pour un (presque) Robinson Crusoé le temps d’une fin de semaine.

• Se sentir isolés et seuls au monde : les sites de camping sur les îles sont assez éloignés les uns des autres et j’ai vraiment apprécié cette sensation d’être loin de tout, sans aucunes nuisances sonores.

• Savoir exactement ce qui nous entoure et être relativement zen quant aux petits gros visiteurs que l’on pourrait croiser en forêt !  C’est peut-être étrange, mais je trouve que camper sur une petite île a finalement quelque chose d’assez rassurant. En tout cas, je sais maintenant où m’expatrier en cas d’épidémie zombiesque (oui ce terme existe, et oui, l’hypothèse de croiser Daryl sur mon chemin est assez mince ;)).

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— Matin brumeux, matin heureux. —
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Aux petites heures du matin, la brume se fait présente et plonge l’île dans une atmosphère totalement différente.

Le spot était parfait pour une réinterprétation d’un The Mist à la Stephen King !

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— Le soleil se lève, on regarde la brume se dissiper au loin. —

Petite aparté, nous avons eu la chance de visiter la Microbrasserie Beau’s, située en Ontario durant la fin de semaine. Si vous en avez l’occasion, le détour en vaut la peine ! On connaissait déjà certaines de leurs bières, dont la St. Luke’s Verse que je vous conseille, mais le lieu est assez unique en son genre. L’occasion aussi pour nous de boire de la bonne bière durant ce canot-camping !

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— Il est temps de rentrer, on aurait bien passé une nuit de plus sur ce petit îlot de paradis.——
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— Le soleil retourne se coucher jusqu’à demain, se camouflant derrière les feuillages des sapins.  —
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Un seul regret, celui de ne pas avoir pu faire une randonnée pour admirer les îles depuis l’un des points de vue. Petite histoire courte, mon pied ne me permettait pas de marcher plus de 5 minutes ! Une occasion de plus de retourner sur place 🙂 Je vous invite cependant à consulter l’article des blogueurs de OneDayOneTravel, dans lequel on admire l’un de ces points de vue.

Encore merci au Parc Régional du Poisson Blanc pour ce beau séjour, une première fois en canot-camping que nous n’oublierons pas !