Il y a maintenant quelque temps, nous nous rendions à l’exposition de Keith Haring au Brooklyn Museum.
Les Pop-Art lovers savent déjà tout ce qu’il faut savoir sur l’artiste et l’activiste qu’était Keith.
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce dernier, cet article vous aidera à y voir plus clair sur sa carrière courte mais intense sur la scène New Yorkaise.
L’exposition reprenait les 5 premières années de la carrière de l’artiste (1978-1982) dont New York était la toile. Oui, Mr. Haring ne se contentait pas d’une toile classique, les murs du métro et la rue consistaient en de véritables supports pour son œuvre. L’Art accessible.
Untitled piece: Basquiat & Haring Collaboration (on the left: Haring’s baby and Basquiat’s crown – two important symbols)
Nous avons réellement eu l’impression d’entrer dans l’esprit de l’artiste en contemplant ses cahiers, ses notes (véritables énigmes à déchiffrer), des vidéos inédites (pratiques studio+autoportraits)…
Après avoir apprécié cette collection gigantesque, il est dur d’imaginer qu’il s’agissait du travail de 5 très brèves années ! Keith a été emporté par le virus du sida à l’âge de 31 ans, une cause qu’il défendait continuellement dans ses œuvres.
Il a d’ailleurs créé la « Keith Haring Foundation » qui distribue des fonds vers des organismes de prévention du sida etc.
Il était l’un des artistes prééminents sur la scène du downtown Manhattan entre 70 et 80 avec des amis proches tels que Kenny Scharf ou Jean-Michel Basquiat.
Il s’est fait connaitre par le public grâce à ses dessins dans le métro New Yorkais ainsi que ses liens avec des nombreuses célébrités montantes. On pourrait citer comme exemples Andy Warhol ou bien encore Madonna, l’une des premières à décrire son travail de « Street Art », peu commun a l’époque.
Son œuvre est le reflet de ses positions sur les problématiques sociales de son époque qui sont malheureusement les mêmes avec du recul aujourd’hui.
En exprimant des concepts tels que la guerre, la naissance, la mort et le sexe au travers de lignes simples et de couleurs vives ; le travail de Keith Haring est devenue un langage visuel reconnu du 20eme siècle. Même si vous n’êtes pas un connaisseur vous reconnaitrez facilement son œuvre sur tous types de supports (un Picasso moderne ?).
Je pense qu’il s’agit là de la clef de son succès : un art accessible qui parle à tout le monde. Voici d’ailleurs ce qu’il en dit :
Cette exposition au-delà de son coté technique nous aura en tout cas donné un aperçu du genre de personne qu’était Keith Haring : un artiste engagé et profondément humain.
Si vous prévoyez un déplacement sur New York cette exposition est désormais terminée mais de nombreuses autres sont accessibles.
Le site du Brooklyn Museum qui dispose d’expositions de qualité : ICI
Mon article en anglais sur le site de mon agence : ICI
WWT.
L.R.
@LauryRs
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